8 Janvier 2013
Nos conditions de travail ne cessent de se dégrader comme nos missions de service public.
Dernier exemple parmi d’autres, les consultations en CHIR.
Un CHSCT extraordinaire a eu lieu le 27 décembre dernier pour demander des effectifs supplémentaires afin que les conditions de travail liées à une charge de travail trop lourde puissent
enfin s’améliorer dans ce service au bord de l’implosion.
Les gouvernements passent donc mais pour NOUS hospitaliers rien ne change…
Les médias, les politiques de tout bord nous expliquent que tout ça, c’est à cause de la dette, qu’il faut une fois de plus faire des économies, se serrer la ceinture, que chacun doit faire des
efforts, car on dépense trop… bla bla bla…
Si on causait (vraiment) de la dette
La dette vient avant tout des cadeaux fiscaux que les gouvernements successifs ont faits aux riches depuis plus de vingt ans :
- Depuis le milieu des années 80, la part des recettes de l’Etat (impôts) ont diminué de 7 points de 22% à 15% du PIB alors que les dépenses de l’Etat n’ont pas augmenté, au contraire (- 2
points, de 24% à 22%)
- En revenant sur la législation fiscale de 1999 (et en annulant tous les allégements d’impôt octroyés aux Français les plus riches) la dette publique serait de 20 points en moins. Rapport Cotis/
Champsaur / avril 2010 sur les finances publiques.
Le comble, c’est que les classes dominantes refusent toute politique de redistribution, et menacent à chaque instant de s’exiler fiscalement.
Alors Gérard t’es pas seul, les Mulliez (groupe Auchan), la famille Peugeot, B. Arnault et consort mettent leur oseille à l’abri du fisc tout en encaissant les bénefs.
Idem pour le fameux trou de la sécu, si on parlait des milliards d’euros d’exonération de cotisations sociales lâchés au patronat chaque année, sans effet sur le taux de chômage, des profits
astronomiques des grands groupes pharmaceutiques.
Des solutions existent pourtant : Contrôle direct par les salarié-e-s des groupes qui licencient, constitution d’un pôle bancaire public, socialisation des groupes pharmaceutiques,
démocratisation des services publics…
Il est évident qu’un tel programme économique ne pourra se mettre en place sans l’intervention directe de l’ensemble des salarié-e-s.
A NOUS DE CONSTRUIRE UNE ALTERNATIVE A L’AUSTERITE
QUI ASSOMBRIT CHAQUE JOUR NOS LENDEMAINS.
A NOUS DE RENFORCER LE SYNDICALISME DE LUTTE !!!
Syndicat SUD
Hôpitaux de Saint-Denis
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